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intimacy

Beauty queen of only 19, she has some trouble with herself...

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Samedi (02/04/05)

Et les jours ne se ressemblent pas

Que de temps passé depuis mon dernier article. Je ne me rendais pas compte, les semaines s'égrainant à une vitesse infernale, les lendemains succédant sans prévenir à des hiers dont ils sont totalement différents mais tout aussi chargés et inoubliables...

Entre les après-midis passés avec mes petits chéris (vacances de Paques oblige), les journées en amoureux, les périples entre amis dans les parcs d'attraction de la région, les journées shopping, restaurants, et autres soirées bien arrosées, j'ai parfois du mal à trouver où donner de la tête, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire.

J'aime le côté bon enfant des vacances, les sorties en famille à surveiller les enfants, adorables monstres qui courent partout, se prennent déjà pour des grands mais ont toujours besoin de quelqu'un pour les relever après une chute, ou pour les pousser sur leur balançoire, ou encore pour leur renvoyer le ballon. J'aime les entendre rire, les voir déambuler sous le soleil dans les pleines de jeux, des étincelles dans les yeux et le sourire aux lèvres. Comme quoi, un rien les rend heureux. Confiez leurs un peu de votre temps, quelques uns de vos sourires et proposez leurs vos bras pour se reposer lorsqu'ils sont un peu fatigués de courir partout, et ils vous adoreront...

Et moi aussi, je les adore...

Si bien que la semaine prochaine encore, je me suis dévouée (parlons plutôt de plaisir que de dévotion) pour les emmener au spectacle, à la piscine, manger une glace, jouer au parc, etc... Et voilà donc toutes mes après midis overbookées par ces adorables monstres que ma soeur a eu la bonne idée de mettre au monde...

A part ça, l'amour tranquille, depuis quelques semaines déjà. Passé les premiers jours où tout es merveilleux parce qu'on apprend à se connaître, tout est toujours aussi merveilleux, à la seule différence que l'on se connaît déjà beaucoup...

Il sait qu'il faut me laisser du temps le matin, pour éviter de me mettre de mauvaise humeur, me prépare mon café au petit déjeuner et allume le chauffage dans la salle de bain pour que je puisse prendre ma douche et me refaire une beauté, se lève pour aller m'acheter mes clopes lorsque je n'en ai plus, et me regarde avec au fond des yeux tout l'amour du monde. Quant à moi, je sais qu'il aime le couscous, qu'il adore lire le journal au petit déjeuner et qu'il ne faut pas le déranger quand il y a du sport à la télé (comme la plupart des hommes je suppose), qu'il aime ses petits beurres beurrés des deux côtés et qu'il les mange trois par trois en les trempant dans son café (un sucre et un nuage de lait, le café), et qu'il a horreur de dormir dans un lit bordé aux pieds...

J'avais oublié à quel point c'était sécurisant d'être aimée et d'aimer en retour, pour de vrai

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 15:42 dans la rubrique "What about myself?".

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Jeudi (03/03/05)

Pas de panique

"Pas de panique"

Le principe de vie numéro un, le premier précepte de survie, l'impératif en cas d'urgence, quel que soit le lieu, le moment, ou les personnes avec qui vous vous trouvez, est de ne pas paniquer, de ne jamais laisser l'hystérie vous envahir et vous empêcher de prendre les initiatives les plus élémentaires.

Ainsi, quand on se renverse un verre de martini sur le t-shirt en plein café, qui plus est bondé de jeunes et séduisants hommes, on ne s'énerve pas, on fait semblant de rien et on enfile sa veste, sous prétexte d'un petit courant d'air, et on se pare de son plus beau sourire lorsqu'ils vous proposent tous leurs vestes, pulls ou autre, et vont vérifier si la porte est bien fermée

Et l'honneur est sauf

Ecrit par BubbleGum, à 18:20 dans la rubrique "What about myself?".

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Dimanche (27/02/05)

Voyage au pays de l'imaginaire

Jamais je n'ai vu de titre plus révélateur de ce qu'un film contenait.

Les scènes, parce qu'elles ont la fulgurance de la vérité immédiate et d'une poésie de l'instant, son emplies d'émotions au point, parfois, de se retrouver le coeur prêt à éclater, seul sur son siège dans une salle de cinéma presque vide.

Voyage au pays des merveilles fictionnalise magnifiquement le schisme entre le réel social et les rêves, et c'est sans doutes ce qui en fait toute la beauté; ces dérives entre les scènes dans lesquelles on se rend compte que, pour passer à l'état adulte, il nous faut perdre quelque chose, l'innocence, et celles où, totalement plongés dans ce monde absent de toute réalité mais néanmoins présent dans chaque jour de notre vie, on a l'impression soudaine de n'être encore, finalement, que des enfants.

Et c'est sur ce point de la perte de l'innocence pour passer à l'état adulte que le film se focalise, nous montrant encore une fois à quel point il est important de garder la magie de l'enfance, de faire parfois remonter à la surface ces bulles du passé qui refusent étrangement d'éclater, et de les revivre, de se souvenir des moments inoubliables qu'elles contiennent, de récupérer à travers elles un peu de notre âme d'enfant que beaucoup pensent avoir perdue, mais qui est, la plupart du temps, simplement enfermée sous une armure de bon sens et de normes à respecter.

Voyage au pays de l'imaginaire fait également référence à la mort, à la solitude; il invite à une réflexion sur l'éternité, va vers la vie mais se termine par la mort, pour néanmoins finir sur un sourire, parce que finalement, la mort, ce n'est que le voyage vers le pays de l'imaginaire, ce pays merveilleux ou tous nos rêves peuvent se réaliser, à condition d'y croire assez fort.

Il n'y a dans ce film pas de scandale à dénoncer ni de cruauté à exhiber, si ce n'est la cruauté de le faire finir si vite, alors que nous étions encore tous en haleine, prêts à avaler une autre heure de ce magnifique film qui, pour une fois, refuse tout point de vue extérieur moralisant pour prêter attention avant tout aux seuls regards des enfants, puisque finalement, ce sont eux les héros de cette histoire, et à travers eux, ce sont également les enfants qui sommeillent en chacun de nous qui se réveillent et nous rapellent l'infinité des bonheurs minuscules de la vie à travers les images d'une promenade au parc, de jeux ou simplement de quelques mots partagés.

Ce film fascine par ce qu'il nous montre le mûressement des êtres et des choses, au fil des séquences, et on se prend d'affection pour le jeune Peter, qui a manifestement grandi trop vite, et pour Johnny Depp, une fois encore sublime, qui n'a lui jamais grandi du tout...

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 19:52 dans la rubrique "What about myself?".

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Vendredi (25/02/05)

Les femmes et la notion du temps

Combien de fois ne suis-je pas arrivée en retard à un rendez-vous? Ca ne se compte même plus sur les doigts d'une main, ni sur ceux des deux mains d'ailleurs...

J'ai honte...

Et puis non, finalement, plutôt que de parler de retard, j'aime à penser qu'il est de bon ton pour les femmes de se laisser désirer un peu avant de faire une entrée fracassante, sous tous les regards de la salle, qu'ils soient admiratifs ou, au contraire, plutôt accusateurs. Au moins, ça permet de ne pas passer inaperçue...

D'où la question suivante;

Combien de fois ne m'as-t-on pas abordée en disant "je vous ai vue entrer tout à l'heure et..."

J'ai fini par me dire que, pour nous les filles, le temps était une donnée très personnelle dont on pouvait moduler la vitesse à notre gré. Une conception à mon avis difficilement compatible avec les exigences du métier d'avocate, mais néanmoins bien utile durant la jeunesse...

Arriver à l'heure serait gâcher notre entrée, tandis que là, l'effet de surprise jouant en notre faveur, on ne peut que s'attirer un grand nombre de regards.

Et quelle fille normalement constituée n'aime pas s'attirer les regards?

...

Cela fait suffisament de questions pour une seule soirée

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 22:59 dans la rubrique "What about myself?".

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Mercredi (23/02/05)

Une douce et calme soirée d'hiver

Ce soir, les files de voitures qui klaxonnaient dans la ville ont disparu et les noctambules n'ont pas encore regagné leur lit. Il fait calme, l'air est doux et le vent, bien qu'un peu trop froid, ressemble à une carresse, comme une chanson douce, il marque le rythme par ses longs souffles sur ma peau. J'aime ces soirées ou le temps semble s'arrêter. Je m'assieds sur le balcon, emmitoufflée dans mon manteau, et je fume quelques clopes, les yeux rivés sur la ville qui, un peu plus bas, me fait penser à un étang sur lequel seules quelques vaguelettes, quelques bulles nous permettent de ne pas oublier qu'il y a de la vie là-dessous.

Ce sont des soirées propices à la réflexion, à la romance, à l'écriture et à l'apaisement de l'âme et du coeur, le genre de soirée ou après s'être imprégné du calme ambiant, on a l'impression qu'il nous s'est insinué en nous par chaque pore de notre peau et qu'il nous submerge tout entière. Et alors on s'endort paisiblement, profitant longuement de ce moment, entre lucidité et sommeil, où l'on peut encore réfléchir, mais où les barrières que l'on se pose même à soi-même, nous interdisant jusqu'à la pensée de certaines choses, sont tombées.

Alors on se laisse aller à nos rêveries de jeunes adultes pas encore tout à fait sortis du romantisme et de l'idéalisme de l'adolescence, et on s'endort doucement sur les dernières images d'une splendide soirée d'hiver, sur une dernière note douce et heureuse, présage d'une belle et longue nuit ponctuée de doux rêves et d'un agréable réveil avec les premiers rayons du soleil...

Et ce soir, c'est avec les rayons de la lune, l'approbation de Morphée et ce calme ambiant me réchauffant le coeur que je vais me coucher, sur les dernières notes d'une chanson douce qui me tient particulièrement à coeur...

"Say you, say me
Say it together
That's the way it will be
Say you, say me
Say it for always
Naturally"

Et j'aimerais que toutes mes soirées ressemblent à celle-ci,
Et j'aimerais pouvoir plus souvent me poser, me retourner et me dire que tout va bien, qu'il n'y a rien à redire, aucune raison de se plaindre de quoi que ce soit, ce soir, et qu'un jour, tous les soirs se ressembleront, emplis de joie dans tous les foyers du monde...

Et en jetant un dernier regard sur les petits carrés de lumières en bas, comme autant de fenêtres ouvertes sur les vies de personnes que je ne connais pas, je leur souhaite de ressentir ce calme et cette douceur que cette soirée apporte à ceux qui savent les attraper

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 22:54 dans la rubrique "What about myself?".

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Jeudi (17/02/05)

Lettres à l'absente, ou la souffrance de perdre un enfant

Aujourd'hui, j'ai lu les "lettres à l'absente", de Patrick Poivre d'Arvor, mieux connu sous  le pseudonyme de PPDA, et grand journaliste français.

Pour la petite récapitulation de rigueur, sa fille, Soleen, est morte d'anorexie mentale, une maladie qui signifie, en résumé, que l'on refuse catégoriquement de se nourrir, par dégoût, surtout, mais sans doutes aussi, que ce soit conscient ou non, par désir de souffrir. Selon les médecins, l'anorexie mentale survient souvent à la suite d'une mort non acceptée, la mort d'un proche, d'un ami, d'un parent ou d'une soeur, comme c'est le cas pour elle. Une soeur aînée qu'elle n'a jamais connue mais dont la mort, selon toute vraissemblance, à laissé en elle des traces indélébiles...

J'ai été surprise, étonnée, et surtout touchée de voir qu'une personnalité connue, personnes que l'on imagine la plupart du temps heureuses, de par le seul fait qu'elles sont célèbres et riches, et aimées de millions de gens, puisse être aussi sincère, aussi seul dans sa détresse et dans sa souffrance, aussi démuni face à la déchéance de la personne qu'il aime sans doutes le plus au monde. Ces lettres, empreintes d'une telle douceur et d'une telle sincérité, mais néanmoins non dénuées de rage de vivre, ou de survivre plutôt, et de la traîner avec lui dans cette survie, de la sortir de cet hôpital, de cet enfer où elle se trouve, et de cette maladie, surtout, ces lettres m'ont laissées un goût étrange dans la bouche, un goût de métal qui voulait dire que la vie était injuste, impuissante devant la douleur d'un père, et de longues traînées noires sur les joues.

Ainsi, on se croit invincibles, on est les maîtres du monde, mais tout ça n'est qu'illusoire. Il y a, il y aura toujours un grain de sel qui fera défaillir la machine, toujours des personnes plongées jusqu'au plus profond de leur coeur dans une détresse innomable, inexplicable, une détresse qui ne devrait pas exister, et en lisant, en relisant parfois certains passages tellement poignants, on s'attache forcément à cette fille qui lutte pour survivre à la maladie, et à ce père qui lutte, lui, pour survivre à sa douleur, et on se demande pourquoi.

Pourquoi? C'est sans doutes la question que l'on se pose le plus souvent, tout au long de notre vie, et aussi celle à laquelle on trouve le moins souvent de réponse satisfaisante. Pourquoi certaines personnes souffrent-elles à ce point? L'ont-elles, d'une façon ou d'une autre, forcément mérité, dans cette vie ou dans une autre? Est-ce le destin, ou simplement le hasard qui s'est abattu sur eux? La vie est-elle vraiment comme un jeu de carte, basculant au moindre coup de vent, ou chaque moment de notre vie est-il la suite logique d'actes que nous avons commis, bons ou mauvais? Si Dieu existe, pourquoi permet-il que de telles choses arrivent sur cette terre? On ne devrait jamais voir mourir ses enfants...

Non, on ne devrait jamais voir mourir ses enfants, c'est la pire chose qui puisse exister au monde que de voir mourir la chair de sa chair, la personne que l'on aime sans doutes le plus au monde, celle que l'on imaginait comme étant notre futur, et pour qui nous essayions de remettre un peu le monde en état, celle en qui nous fondions tous nos espoirs. Pourquoi? Pourquoi permet-on que notre futur devienne soudain le passé, que des bébés, des enfants ou de jeunes adultes meurent alors que nous donnerions volontiers notre vie pour les sauver? Ils ont la vie devant eux, et soudain tout s'arrête, et alors, après les pourquoi viennent les comment...

Comment survivre à la mort de son enfant? Comment se passe la vie après la mort? Comment continuer à vivre, à se battre, à respirer quand la vie n'a plus aucun sens?

Mais on continue à respirer, on continue à se lever chaque matin, à manger, à boire, et après un certain temps, on recommence même à sourire aux autres, parfois, parce que c'est la vie, et on se dit que si on en avait eu le courage, peut-être qu'on se serait suicidé, mais on ne le fait pas, parce que, oui, la vie continue, et qu'elle doit continuer...

Et on supporte la douleur

Il y a d'ailleurs, au début du livre, un extrait de Cioran, "le livre des leurres", tres vrai là-dessus, pour la plupart d'entre nous, à des degrés divers...

"Il n'y a pas de moyen plus efficace de supporter la douleru que la mortification et l'autotorture. La douleur te ronge, te sape et t'engloutit? Frappe-toi, giffle-toi, fouette-toi jusqu'à ce que tu éprouves des douleurs plus épouvantables. Certes, tu n'en triompheras pas de cette façon, mais tu la supporteras et tu en tireras bien plus qu'en l'acceptant médiocrement. Offre ton corps à la mortification, embrase-le que le feu en sorte, bande tes nerfs et serre les poings comme pour tout casser, comme pour embrasser le soleil et repousser les étoiles"

Souffrir pour oublier la souffrance, quelle contradiction, mais finalement, la douleur physique est toujours moins difficile à supporter que la déchirure d'un coeur, alors si elle peut nous la faire oublier, ne serait-ce que pour un instant, peut-être que ça en vaut le coup? Mais non, c'est écrit noir sur blanc, on n'en triomphe pas de cette façon, on retarde juste le moment fatidique de la prise de conscience de la détresse, de la solitude que la perte de cet être cher laisse dans notre coeur, et cette détresse à rebours n'en est que plus difficile à supporter, éloignée du deuil des autres, et on se sent alors encore plus seul, enfermé dans notre tristesse, démuni au fond d'un gouffre d'où les autres ont déjà commencé à remonter la pente...

Ce soir, je repense aux être chers que j'ai perdu...

A ma grand-mère, si peu connue mais tant aimée,
A Alysson, que personne ne pourra jamais remplacer,
A Olivier, mort trop jeune, lui aussi,
Et à toutes ces personnes qui ne méritaient sans doutes pas de rejoindre le ciel avant d'avoir pu goûter le dixième des plaisirs, des joies et des bonheurs que leur réservaient la vie,

Je repense à ce livre, aussi

Et je me sens seule, seule au fond d'un gouffre dont tout le monde à déjà remonté la pente depuis longtemps. Ca fait si longtemps que tous ces deuils devraient être derrière moi, mais pourtant ils me manquent encore tellement. Mais Patrick Poivre d'Arvor le dira mieux que moi;

"Tous les soirs, je t'aurais écrit un poême. Pour tromper ma solitude, je t'aurais imaginée sous le plat-bord, tout près de la table à cartes. Je t'aurais parlé, j'aurais imaginé tes réponses. Petite passagère clandestine, tu me manques"

Nous sommes tous des passagers clandestins sur cette terre,
Tous les étrangers d'un monde qui n'appartient à personne...

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 21:48 dans la rubrique "What about myself?".

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La saint-valentin, une polémique?

La saint Valentin, un jour comme les autres, ou presque. Trop commercial, trop plebiscité, trop criard, trop tout, et pourtant tellement intime en même temps. Je ne contredis pas toutes ces personnes qui disent que la Saint-Valentin ne sert à rien, qu'elle n'est là que pour faire gagner de l'argent aux fleuristes et autres vendeurs de présents arborant coeurs et 'je t'aime', mais il faut tout de même lui accorder quelques bons points...

De nos jours, il est parfois tellement difficile, dans cette vie à 100 à l'heure que nous vivons, de s'accorder un petit moment à nous, un petit dîner en tête à tête, une petite soirée lovée dans le fauteuil devant une jolie comédie romantique à l'eau de rose, ou encore une nuit torride sous les draps, voire les trois réunis, qu'un jour prévu pour cela ne peut qu'être bénéfique à un couple. Bien sûr, il ne faut pas s'aimer et jouer à l'amoureux fou sous prétexte qu'on est le 14 février, mais pour les amoureux de tous les jours, c'est une occasion comme une autre de se le rappeler, de se le montrer un peu plus encore que les autres jours, de s'arrêter quelques minutes pour prendre le temps de se regarder dans les yeux et se dire qu'on s'aime, malgré tous les petits tracas quotidiens, les disputes plus ou moins graves et les petits travers que la vie nous réserve, et qu'on espère, parce que personne ne pourrait en jurer, qu'on s'aimera toujours aussi fort qu'au moment présent...

Pour moi, la Saint-valentin n'est pas une fête à proprement parler, mais juste une occasion qui nous est donnée de faire une pause et de réfléchir à tout ce et à tous ceux qu'on aime, et de le leur montrer, parce que trop souvent, on ne prend pas le temps de le faire, se disant que, de toutes façons, ils savent qu'on les aime. La Saint-Valentin, c'est l'occasion d'un retour sur soi

Ecrit par BubbleGum, à 20:24 dans la rubrique "What about myself?".

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Lundi (07/02/05)

Une deuxième chance?

Samedi soir, j'ai retrouvé une amie. Non pas qu'on s'était perdues de vue, au contraire, on se voyait régulièrement, mais quelque chose s'était brisé, et je n'ai jamais vraiment su quoi...

Et puis là, c'est comme si rien de tuot ça ne s'était jamais passé, comme si tout avait toujours été au beau fixe dans nos deux vies et que l'on n'avait jamais vécu de moments difficiles, jamais 'perdu le contact', d'une certaine façon...

Ca m'a fait plaisir de la retrouver, elle pour qui j'avais tant d'affection il n'y a de ça pas si longtemps, et qui me semblait avoir changé, je me rends compte que, finalement, c'était peut être simplement ma vision des choses, ma vision de l'amitié qui avait changé, et non elle...

Et voilà comment une simple phrase peut redonner vie à cette étincelle de confiance et d'estime que l'on avait l'une pour l'autre, redonner vie à une amitié que j'ai parfois cru définitivement condamnée...

On a beaucoup de choses à se dire, maintenant, beaucoup de temps à rattraper, de potins à colporter, et des heures de discussions à venir, et j'ai hâte de la revoir...

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 19:21 dans la rubrique "What about myself?".

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Mercredi (02/02/05)

chroniques d'un avenir incertain

Le droit, je commence à en avoir ma claque. Déjà? Et oui...

Selon mes parents, je passe simplement une période difficile, le genre crise d'adolescence, refus de l'autorité, et tout le bordel itinérant. Ils n'ont pas encore compris qu'à presque 20 ans, il ne s'agit plus d'une crise d'adolescence. Je ne sais pas moi même de quoi il s'agit

J'ai eu mes résultats, je suis dans les meilleures de ma promo. Ca devrait sans doutes me faire plaisir, mais au lieu de ça, je ne supporte pas que quelqu'un soit devant moi, dans quoique ce soit. Esprit de compétition exacerbé, il paraît que c'est bien, motivant pour les études, que ça nous pousse à toujours aller au delà de nos limites, mais il y a un moment où il faut se contenter de ce qu'on a. Je ne veux pas me retrouver comme ces étudiants modèles, qui passent leurs journées entières derrière un ordinateur à potasser des décisions de jurisprudences qui, dès le lendemain, seront annulées par de nouvelles décisions et n'auront plus aucune valeur. J'ai envie de m'amuser. En fait, je voudrais la facilité partout, je voudrais sortir, me bourrer la gueule et terminer tout de même avec une grande distinction. Pour l'instant, la distinction, je l'ai, mais au prix de quelques heures d'étude en plus que ce que j'ai l'habitude de faire, il faut l'avouer, même si je n'ai jamais été et ne serai sans doutes jamais un bourreau de travail...

Et qu'est ce qui se passera, lorsque, mon diplôme en main, je chercherai du travail? Le secteur juridique est 'overbooked' en ce moment, et les places sont chères. Seuls les meilleurs peuvent se targuer d'entrer dans un bon cabinet, ne laissant aux autres que des miettes. Miettes dont je ne veux pas. Au pire, papa louera un petit bureau à la porte duquel je clouerai une jolie plaque dorée avec mon nom, et 'avocat' en belles grandes lettres, et je serai contente d'avoir mon propre cabinet, et il sera content d'être enfin débarassé de moi...

Et puis merde, advienne que pourra...

Pour l'instant, et durant les deux prochaines semaines encore, j'ai décidé de ne rien foutre. Rien d'autre que dormir jusqu'à midi, lire les livres que j'ai envie de lire et sortir toute la nuit, avant de recommencer la même chose le lendemain.

Et le matin, en me regardant dans le miroir, avant de me glisser sous la douche, encore abrutie des litres d'alcool ingurgités la veille, la gorge toute sèche des cigarettes fumées les unes à la suite des autres, et le maquillage de la veille débordant de mes yeux, je me dirais que c'est pas une vie, qu'il est temps que je mûrisse et que je me prenne en main, puis j'éclaterais de rire et j'appellerai Caro, ou Fanny, ou Flo, ou Alex, ou Linda, ou n'importe qui d'autre pour savoir ce qu'on fait ce soir, si y a pas un beau film au ciné ou une soirée spéciale cocktail dans le carré VIP...

La débauche pendant deux semaines, avant de se reprendre en main

Sérieusement cette fois

La voilà, ma bonne résolution pour cette année

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 21:22 dans la rubrique "What about myself?".

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Mardi (25/01/05)

A un ami comme on n'en rencontre que peu

Buffle,

Lio,

Mon roi de coeur,

Ton commentaire, plus qu'aucun autre jusqu'ici, m'a mis le coeur au bord des lèvres. Toutes ces choses que tu m'avais déjà dites et qui ont prit ici la consistance matérielle des mots, de mots que je n'oublierai jamais, que je garderai indéfiniment près de mon coeur et que je relirai quand rien ne va...

Parce que quand rien ne va, moi aussi je pense à toi, à ta bonne humeur toujours présente même lorsque tout va mal, à ton sourire quand tu me vois qui me fais me sentir... bien, aimée, comme toutes les femmes aimeraient l'être, et dans ces moments là, je me dis que j'ai énormément de chance de t'avoir rencontré, moi aussi, parce que quoi que tu en penses, tu es quelqu'un d'exceptionnel, de vraiment 'magique'...

Merci, pour tous ces compliments, mais aussi pour tout ce que tu m'as apporté, que tu m'apportes encore aujourd'hui, et que tu m'apporteras encore pendant longtemps, je l'espère. Merci d'être toi, et d'être toujours là pour moi quand j'en ai besoin, peu importe les kilomètres, l'heure ou la distance, et en lisant ton commentaire, je me suis dit que j'aurais pu l'écrire, moi aussi, en parlant de toi, parce que tu n'imagines même pas ce que tu as fait pour moi, toi non plus...

Rencontrer quelqu'un qui, du premier regard, tient vraiment à vous, pour ce que vous êtes et non ce que vous paraissez être, qui ne tient compte ni des rumeurs, ni de l'apparence, c'est tellement rare que quand ça se présente, il faut le saisir à deux mains et surtout ne pas le lâcher. Et pour cela, je remercie Laurence, sans qui il faut bien avouer que nous ne nous serions sans doutes jamais parlés...

Alors merci à elle

Cette chanson me revient souvent en tête, ces temps ci, mais ton commentaire m'a fait penser à 'nobody's home' d'Avril Lavigne... version au masculin, bien sûr

His feelings he hides
His dreams he can't find
He's loosing his mind
He's fallen behind
He can't find a place
He's loosing his faith

(...)

He's lost inside
So lost inside

Et j'espère que tu iras bientôt mieux, que je pourrais peut être t'aider à aller mieux plus que par de simples pensées, que peut être ça te dirait d'aller boire un verre un de ces jours, de se faire un ciné, une ballade dans les rues enneigées de la ville, en espérant que la neige tienne jusque là...

Et puis tu m'expliqueras ce qui ne va pas, et je te parlerai de ma vie, de tous ces 'méchants garçons' à qui j'en fait baver, des autres avec qui je m'entends bien, et puis pendant quelques heures, j'essaierai de te faire oublier que le monde ne tourne pas toujours très rond...

Je t'embrasse, moi aussi, très fort... tellement fort

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 12:30 dans la rubrique "What about myself?".

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